Aimer son corps : vanité au prix de la santé

L’estime de soi est le jugement fait par un individu sur sa propre valeur. Elle est divisée en différents aspects parmi lesquels on trouve : la popularité, la réussite professionnelle, nos talents personnels, et enfin notre aspect physique. C’est de ce dernier aspect dont je vais discuter ici. L’estime de notre aspect physique c’est aimer son corps et l’accepter. Cette idée est très répandue sur les réseaux sociaux via le mouvement de « Body Positivity ». C’est un concept très récent qui nous vient premièrement des États-Unis. Nous pouvons traduire le nom du mouvement par « image corporelle positive ». Ce mouvement encourage la positivité et la confiance envers leur propre corps afin d’être plus sain et en meilleure santé à long terme. Dans cet article, nous verrons d’abord les risques médicaux liés à une mauvaise image corporelle, et puis nous verrons différentes sources d’insécurité ainsi que la façon dont on peut les régler.

Il y a malheureusement plusieurs risques médicaux associés à une mauvaise image corporelle. Beaucoup d’études sur ce sujet ont été faites. Tout d’abord, une mauvaise image de son corps a un impact sur les autres aspects de l’estime de soi, de la santé. Tous ces aspects sont liés entre eux et si l’un diminue, il y a un risque que les autres soient aussi impactés. Ces répercussions ainsi qu’une mauvaise image de son corps entrainent aussi le développement de nombreux troubles alimentaires comme l’anorexie ou la boulimie (1).

L’estime de soi est le jugement fait par un individu sur sa propre valeur. Elle est divisée en différents aspects parmi lesquels on trouve : la popularité, la réussite professionnelle, nos talents personnels, et enfin notre aspect physique. C’est de ce dernier aspect dont je vais discuter ici. L’estime de notre aspect physique c’est aimer son corps et l’accepter. Cette idée est très répandue sur les réseaux sociaux via le mouvement de « Body Positivity ». C’est un concept très récent qui nous vient premièrement des États-Unis. Nous pouvons traduire le nom du mouvement par « image corporelle positive ». Ce mouvement encourage la positivité et la confiance envers leur propre corps afin d’être plus sain et en meilleure santé à long terme. Dans cet article, nous verrons d’abord les risques médicaux liés à une mauvaise image corporelle, et puis nous verrons différentes sources d’insécurité ainsi que la façon dont on peut les régler.

Il y a malheureusement plusieurs risques médicaux associés à une mauvaise image corporelle. Beaucoup d’études sur ce sujet ont été faites. Tout d’abord, une mauvaise image de son corps a un impact sur les autres aspects de l’estime de soi, de la santé. Tous ces aspects sont liés entre eux et si l’un diminue, il y a un risque que les autres soient aussi impactés. Ces répercussions ainsi qu’une mauvaise image de son corps entrainent aussi le développement de nombreux troubles alimentaires comme l’anorexie ou la boulimie (1).

Avoir une image positive de son corps n’est donc pas donné à tout le monde. Les complexes apparaissent très jeunes et il est compliqué de s’en débarrasser. Cependant, il n’est pas impossible! Il est difficile de dire l’âge précis auquel l’estime de notre corps commence à baisser. Néanmoins, des études montrent que dès l’âge de 7 ans certains enfants créent un lien négatif entre leurs poids et leur valorisation (2).  Certains thérapeutes expliquent que c’est l’âge auquel nous commençons à devenir conscients de notre corps et donc capables de faire des jugements sur notre corps (3). Je me suis donc demandé ce qui pouvait déclencher ces complexes. Après des recherches, voilà quelques-unes des causes.

Tous d’abord, nous portons attention à l’avis de nos proches, car ils sont importants pour nous et parce qu’ils peuvent être de bons conseillers. Selon l’étude de McCabe et Riccardelli (1), les garçons adolescents ont tendance à donner de l’attention à l’avis de leurs pères ou ainés, des médias et de leurs meilleurs amis. Les filles adolescentes ont tendance à porter attention à l’avis de leurs mères ou de leurs meilleures amies (4). On comprend donc que notre famille et nos amis sont les premiers concernés. Néanmoins si les gens qui vous entourent ont de mauvais conseils ils peuvent être blessants et peuvent provoquer des complexes. De plus, on sait que les commentaires des parents sur le poids de leurs enfants influencent la satisfaction des jeunes femmes par rapport à leur corps (11). Dans cette situation je pense que le dialogue est particulièrement important et efficace. Vous pouvez par exemple parler de vos pensées avec des personnes proches comme un membre de votre famille ou un(e) ami(e). Les enseignants et conseillers d’école peuvent aussi vous donner des conseils. De plus, vous avez le droit d’exiger le respect de la part d’autrui. Si une personne a un comportement ou un commentaire qui vous blesse, vous avez le droit de lui faire remarquer. Qu’importe la remarque; si elle vous blesse, vous avez le droit de le dire.

Nous avons aussi probablement tous et toutes la mauvaise habitude de nous comparer. C’est une pratique que nous apprenons inconsciemment dès notre enfance. Ça peut être à l’école avec les notes, ou dans notre foyer avec nos parents; nous avons tous déjà entendu de leur part une question comme « Qui a eu la meilleure note dans ta classe à cet examen? » Nous avons aussi entendu une attitude similaire envers notre apparence physique et nous avons commencé à comparer notre corps à celui de nos proches (5). Selon la théorie de comparaison sociale, nous avons tendance à nous comparer à quelqu’un de supérieur quand on veut s’améliorer (comparaison ascendante). En revanche, on se compare à quelqu’un d’inférieur quand on veut se sentir mieux dans sa peau (comparaison descendante). Une personne avec une mauvaise estime de soi aura tendance à privilégier la comparaison descendante afin de se sentir mieux. Cette théorie démontre que se comparer n’est pas toujours négatif et peut être une source de motivation pour progresser dans la vie. Dans cette situation, vous pouvez aussi allez parler à la personne qui vous inspire et à laquelle vous vous comparez afin d’avoir des conseils de sa part.

Les différents médias sont aussi responsables de l’image que l’on a de notre corps. Nous voyons depuis des années des mannequins amaigris à la télévision, des conseils dangereux sur internet, et des photos retouchées dans les magazines. Il semblerait que ces phénomènes soient plus importants chez les femmes, selon la recherche (6). Néanmoins, l’exposition à des corps masculins très musclés et irréalistes influence aussi l’estime de soi des adolescents. De nombreuses études ont été menées sur ce sujet et la science a prouvé qu’être en présence de photo retouchée entraine une baisse de l’estime de soi (7). De plus, une étude conduite en décembre 2016 montre qu’être exposé à des images de célébrités sur Instagram entraine un état d’esprit négatif et entraine l’insatisfaction de son corps (8).

Afin de gérer ce problème, la solution n’est pas de se couper des réseaux sociaux, mais d’apprendre à gérer ce qu’on voit et son influence. Nous faisons partie des premières générations à être nés dans l’ère de l’internet et des informations. Il faut donc être conscient de l’influence qu’il a sur nous. Il faut savoir que les publicités à la télévision sont retouchées ainsi que toutes les photos affichées sur Instagram et Twitter. Toutes les personnalités médiatiques que nous suivons sur les réseaux s’amaigrissent sur les photos qu’ils affichent en ligne et elles font de nombreux régimes pour correspondre aux critères de beautés actuels. La diversité physique existe, mais elle est très peu représentée dans les médias.

Sachez que l’estime de soi fluctue et n’est jamais fixe, particulièrement à l’adolescence où de nombreux changements apparaissent. Les humeurs sont en partie responsables, en effet, dans l’étude de Taylor (9), les participants qui étaient de mauvaise humeur avaient plus d’inquiétude envers leur silhouette, tandis que les participants tristes avaient tendance à surestimer leur poids (9). Votre humeur a un impact sur votre vision de votre corps! Les changements d’humeur peuvent être liés aux hormones, ainsi qu’aux évènements dans une journée, ils ne sont donc pas toujours prévisibles. Cependant, on sait aujourd’hui qu’avoir une bonne estime de soi protège surtout les femmes des effets négatifs des environnements négatifs (10). C’est-à-dire que plus vous aurez des sentiments positifs envers vous-même, moins les médias et les messages négatifs en tout genre auront d’influence sur vous!

Enfin, les tabous, la désinformation et les nombreux clichés ne nous permettent pas de bien connaitre notre corps. Or, pour aimer son corps, il faut apprendre à le connaitre. Bien que l’internet ait facilité l’accès à ces informations, nous n’avons pas forcément la démarche naturelle de nous renseigner : mais savons-nous comment marche notre corps? Connaitre son corps c’est savoir ce qui lui fait du bien (comme le sport ou le sommeil), mais ce qui lui est néfaste aussi (certains aliments, la cigarette). Il est aussi important de connaitre nos limites physiques et morales; par exemple au bout de combien de temps êtes-vous essoufflé si vous faites du sport? À quelles heures êtes-vous le plus efficaces pour réviser? De combien d’heures de sommeil avez-vous besoin pour être en pleine forme? Ce sont des informations qui sont propres à chacun, mais qui sont essentielles pour notre bienêtre physique et mental.

Si vous n’aimez pas votre corps ou que vous avez quelques complexes, vous pouvez travailler sur vous-même pour arranger cela. Sachez qu’aucune situation n’est pas fixée dans le temps et que si aujourd’hui vous ne vous aimez pas, cela peut changer! C’est un long procédé, car nous sommes influencés dès notre plus jeune âge, mais ce n’est pas impossible. Soyez conscient que les images que vous voyez vont vous influencer, éloignez-vous-en si c’est une meilleure solution pour vous. Restez en bonne santé physique et mentale, car votre corps et votre esprit sont liés. Demandez du soutien s’il vous en faut. Devenez une source positive pour vous-même et pour les autres. Prenez conscience -sans jugement- de la diversité de corps qui existe et qui vous entoure. Et enfin, souvenez-vous de la citation d’André Gide qui nous dit « Loving yourself isn’t vanity, it is sanity ».


Sources:

1) Polivy, J., Herman, C., P. Causes of Eating Disorders. (2002). Annual Review of Psychology (53)1, 187-213.

2) Taylor, A.; Wilson, C; Slater A., Mohr, P. (2012). Self-esteem and Body Dissatisfaction in Young Children: Associations with Weight and Perceived Parenting Style. Clinical Psychology (16)1, 25-35.

3) Allodocteur.fr (2016). Repéré à http ://www.allodocteurs.fr/bien-etre-psycho/psycho/complexes/a-quel-age-les-premiers-complexes-peuvent-ils-se-developper_18166/html

4) McCabe, M., P et Ricardelli, L., A. (2005). A Prospective Study of Pressures From Parents, Peers, and the Media on Extreme Weights Change Behaviors Among Adolescent Boys and Girls. Behavior Research And Therapy, 43(5), 653-668.

5) Psychology Today (2010). Repéré à https://psychologytoday.com/blog/your-zesty-self/201008/how-wreck-your-self-esteem-compare-yourself-others.

6) Vand den Berg, P,. et coll. (2007) Body Dissatisfaction and body Comparison With Media Images in Males and Females. Body Image (4)3, 257-268.

7) Harrison, K., Hefner, V. (2014) Virtually Perfect: Image Retouching and Adolescent Body Image. Media Psychology 14(2), 134-153.
8) Brown, Z., Tiggeman, M. (2016). Attractive Celebrity and Peer Images on Instagram: Effect on Women’s Mood and Body Image. Body Image (19), 37-43.

9) Taylor, M. J., Cooper P. J. (1992). An Experimental Study of the Effect of Mood on Body Size Perception. Behaviour Research and Therapy (30)1, 53-58

10) Halliwell, E. (2013) The Impact of Thin Idealized Media Images on Body Satisfaction: Does Body Appreciation Protect Women from Negative Effects? Body Image (10)4, 509-514.

11) Wansink, B. Latimer, LA. Pope L (2016). “Don’t Eat so Much” How Parent Comments Relate to Female Weight Satisfaction. Eating and Weight Disorders 22(3), 475-481.

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