La performance scolaire et l’exercice physique: la relation pourrait vous surprendre!

La plupart des étudiants trouvent qu’ils n’ont pas le temps de s’entrainer, mais saviez-vous que le fait de s’entrainer peut vous aider votre niveau de productivité et vous donner une meilleure efficacité scolaire? Les effets positifs de l’exercice sur le bienêtre des élèves, leur capacité à se concentrer, à bien dormir, et à avoir plus d’énergie sont des facteurs qui aident leur productivité! De plus, l’exercice physique peut être bénéfique pour d’autres raisons pertinentes aux élèves, y compris la maitrise de soi. Si ces avantages ne suffisent pas, en complétant la quantité recommandée d’exercices quotidiens et hebdomadaires la clarté émotionnelle et la concentration nécessaires pour améliorer votre performance académique peuvent être améliorées.

Tout d’abord, il est compris que l’exercice offre des avantages pour la santé et que son absence a des effets délétères. Le mouvement est crucial pour le maintien du bienêtre cardiovasculaire. Un mode de vie sédentaire ne met pas au défi le cœur et les poumons et, par conséquent, ces organes peuvent perdre leur capacité à bien fonctionner.

L’exercice est aussi bon pour le maintien d’un indice de masse corporelle (IMC) de premier ordre. Il est important d’avoir un poids corporel compris un indice IMC entre 18,5 et 24,9. Le maintien de l’IMC corporelle d’une personne est important parce que la relation entre l’IMC et le risque de maladies graves est significative selon les Instituts nationaux de la santé (3).

L’exercice régulier joue également un rôle majeur dans la prévention de perte osseuse, de problèmes articulaires et de troubles auto-immunitaires associés au vieillissement. Ceci est spécifiquement important pour les élèves du secondaire, car les habitudes qu’ils forment dans leur adolescence auront un grand effet sur leur condition physique plus tard dans la vie. L’activité physique aide à construire et à maintenir les muscles, les os et les articulations. De plus, l’activité physique régulière est critique pour le développement normal du squelette et pour atteindre et maintenir la masse osseuse maximale. Les os, les articulations et les muscles solides dès un jeune âge peut aider les adultes plus âgés à maintenir leurs forces et peut les permettre de continuer à bouger de façon fluide et de réduire leurs risques de chute (3). L’exercice quotidien développe la force et l’endurance cardiovasculaire, la santé des muscles et des os, et contrôle le poids. Ces éléments de conditionnement physique aident à prévenir de nombreux problèmes de santé plus tard dans la vie.

En plus de maintenir la santé physique, l’exercice régulier améliore l’état émotionnel d’une personne en créant un équilibre hormonal. La libération d’endorphines qui déclenche un sentiment positif et euphorisant naturel dans le corps est un moyen par lequel l’exercice a des bienfaits émotifs. En faites, la libération d’endorphines diminue les effets de la dépression (3). L’exercice peut même être utilisé comme stratégie d’adaptation fonctionnelle qui atténue la dépression chronique en augmentant la sérotonine (le neurotransmetteur ciblé par certains antidépresseurs (3)).

L’estime de soi joue un rôle énorme dans l’état émotionnel d’une personne. La confiance peut-être est accrue par l’activité physique. Cela est particulièrement vrai si les élèves se fixent des objectifs et travaillent de manière constante pour les atteindre. Que ce but soit de pouvoir courir pendant 20 minutes ou que votre équipe de football surmonte ses faiblesses avec persévérance, atteindre vos bus créera un sentiment d’autosuffisance et d’accomplissement. C’est un moyen de libérer des sentiments négatifs d’une manière positive. Une activité régulière aide également les élèves à rester calmes et logiques lorsqu’ils rencontrent une situation qui peut causer de l’anxiété.

Une étude dans le journal « Clinical Psychology: Science and Practice » a découvert que les personnes ayant une grande anxiété et qui signalaient aussi des niveaux d’activité élevés étaient moins susceptibles de paniquer que les personnes qui pratiquaient rarement (5). Cela suggère que l’anxiété peut être mieux contrôlée par ceux qui font de l’exercice fréquemment. En diminuant les niveaux d’anxiété, les étudiants peuvent rester plus détendus et éviter les réactions impulsives dans une situation menaçante. Par conséquent, l’exercice régulier peut être utilisé comme stratégie de gestion de la colère.

Quand je parle de la façon dont l’exercice physique peut aider à réaliser plus en tant qu’étudiant, je parle avec expérience. Personnellement, j’aime trouver des façons d’intégrer l’activité physique dans mon emploi du temps. Je suis cohérent avec un mode de vie en impliquant mes amis, parce qu’appartenir à un groupe d’amis à un grand effet sur les choix d’habitude de vie d’un individu (3).

Je découvre de nouvelles activités et trouve des choses que j’aime faire, comme la danse, les étirements, la natation, l’escalade et l’entrainement musculaire.

Il est également utile de trouver des activités pratiques. Par exemple le jogging ou l’exercice de poids corporel sont polyvalents et nécessitent très peu d’équipement spécial. Faire ces activités donne un sentiment d’accomplissement, de confiance, de concentration et d’énergie même pendant les périodes les plus stressantes! C’est la raison pour laquelle j’encourage toujours les autres étudiants à faire de même.

En décidant de commencer à intégrer des activités physiques dans nos routines, nous faisons le premier pas vers une vie pleine de bénéfice et de santé!

Sources :

1) National Institute of Health, National Heart, Lung, and Blood Institute (NHLBI). The Practical Guide, Identification, Evaluation, and Treatment of Overweight and obesity in Adults. Bethesda: National Institutes of Health. 2000, NIH publication

2)F. Radat, M. Koleck. (2011) Douleur et dépression : les médiateurs cognitifs et comportementaux d’une association très fréquente. L’Encéphale 37(3).
3)Weir, Kristen (2011). The Exrecise Effect. APA website. http//www.apa.org/monitor/2011/12/excercise.aspx

4) Anadon, Marta. Deschênes, Chantal. (2001). Les habitudes de vie des étudiants à risque d’échec. Mémoire et maîtrise.

5) Stathopoulou, G., Powers, M. B., Berry, A. C., Smits, J. A. J., & Otto, M. W. (2006). Exercise interventions for mental health: a quantitative and qualitative review. Clinical Psychology: Science and Practice, 13, 179–193

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